Mon presque bébé – récit d’une fausse couche

Ceci est le récit de ma seconde grossesse mais pas celle de mon deuxième bébé.
Pourquoi je choisi de déposer ça là ? Parce que je SAIS, que d’autres personnes passent par là et n’auront pas envie d’en parler autour d’elle (c’est d’ailleurs ce que j’ai moi-même d’abord ressenti), et que j’aime partager et je voudrais partager aux femmes qui traverseront cette épreuve qu’elles ne sont pas seule.
En parler pour que cela ne soit plus tabou.
En parler pour savoir que l’on n’est pas seule.

Attention, dans ce texte, je vais utiliser des mots très durs. Il s’agit littéralement de mes pensées en temps réel.

J’ai appris cette seconde grossesse alors que j’étais en weekend avec mon mec et ma fille en Bulgarie.

En réalité cela faisait trois cycles que j’attendais cette grossesse avec beaucoup d’impatience. Et je m’en voulais déjà d’être si impatiente et encore plus aujourd’hui.

Lors de notre voyage en Bulgarie, je devais avoir mes règles mais elles ne sont pas venues, j’ai demandé à mon amie de me trouver un test de grossesse. Ce qu’elle a fait avec beaucoup d’amour.

J’ai fait le test dans la salle de bain de notre chambre alors que mon mec dormait à la sieste avec ma fille.
Sauf qu’en entendant la voix de mon amie, il décide de se lever et de la saluée. Je découvre donc dans la salle de bain les deux barres sur le test : pas de doute je suis enceinte.

Et pourtant, vous allez me prendre pour une folle, mais je n’y crois pas, pas réellement. D’ailleurs dès le début, j’ai l’impression de savoir que cette grossesse n’allait pas aller jusqu’au bout.

J’annonce à mon mec que je suis enceinte quelques minutes plus tard lors d’une balade et je suis tout de même folle de joie.

On décide à ce moment-là de ne pas le dire.

On voulait faire la surprise à nos familles, leur annoncer pour les fêtes. Bon finalement, on décide d’avancer la nouvelle à l’anniversaire de notre fille (le 04/12) parce que mes nausées sont difficiles à vivre et qu’on pense que ça va être difficile à cacher.

La veille de l’annoncer, j’ai un mauvais pressentiment

J’en parle à mon mec et lui dit :

« Je ne sens plus les symptômes de la grossesse aussi fort qu’avant et j’ai un mauvais pressentiment, je ne sais pas si c’est une bonne idée de l’annoncer demain à ta famille »

Il me rassure et me dit ceci : « Si cela devait réellement arriver au moins ils seront là pour toi. En plus, là on se sent heureux et j’ai envie qu’on le partage ».

Et vous savez pourquoi je suis d’accord avec ce qu’il dit ? Parce que c’est ce que j’ai toujours dit à propos de l’annonce de grossesse. Selon moi il n’y a pas de raisons d’attendre pour le dire et que le bonheur se partage si c’est ça dont on a besoin.

« je me suis figée, tétanisée parce que je savais exactement ce qu’il était en train de se passer »

Le lendemain de l’annonce de la grossesse, je retourne travailler comme tous les lundis. J’ai l’occasion de discuter avec mes collègues qui ne savent pas à ce moment là que je suis enceinte.

Je décide d’aller aux toilettes, en m’essuyant je vois une trace de sang rouge.

Rouge.

Je me suis figée, tétanisée parce que je savais exactement ce qu’il était en train de se passer.

Parce que je le savais depuis le début.

J’envoie des messages à mon mec, je m’invente des excuses : peut-être que j’ai des hémorroïdes après tout, j’ai du mal à aller à la selle.

Je regarde toutes sortes de forums, d’article, mais je me rend compte que c’est absolument ridicule de faire ça.

J’apelle la maternité du coin et je demande ce que je dois faire. On me dit d’aller aux urgences gynécologiques.

Je sais pourquoi. Pas pour vérifier. Pour m’annoncer.

J’ai les jambes qui trembles. Je sais très bien que je ne vais pas avoir une bonne nouvelle. Je quitte mon travail, je vais chercher ma voiture, je prends la route. Mon mec me propose de venir avec moi mais je refuse, j’ai trop peur que j’exagère et qu’en fait tout aille bien. (ça n’a pas de sens et pourtant…)

J’arrive à l’hôpital et je suis constamment en train de me perdre. Je demande trois fois mon chemin aux personnes que je croise.

L’interne et une étudiante me prennent en charge

Avant de rentrer aux urgences, la personne de l’accueil me demande mes symptômes et me dit « Ce n’est probablement rien ». Je lui en veux.
Comment peut-elle me dire une chose pareil sans m’avoir ausculté ?

Je lui ai répondu pleine d’espoir « C’est vrai ? ».

L’interne et son étudiante me prennent en charge. Elles se veulent optimiste.

L’interne utilise chaque mots que je pense qu’on voudrait toutes entendre « Ce n’est pas de votre faute ».

Elle me prévient qu’elle va faire une échographie mais qu’elle appelera sa chef pour vérifier le diagnostic.

La chef rentre, elle n’a pas la même attitude, elle est proche de la retraite, elle a pas le temps, elle est débordée. Elle s’approche de l’écran « Oui c’est un sac de 5 semaines ».

Elle me regarde et comprend que ce n’est pas une bonne nouvelle, elle se reprend « Peut-être que vous avez mal calculé et que vous êtes tombée enceinte plus tard »?

Je lui dit que j’aimerais bien, mais que je suis réglée comme du papier à musique. Que l’on devrait déjà être dans un développement à 6 semaines. Je lui dit que je n’ai plus les mêmes symptômes de grossesse, que je le sens que ça ne va pas.

Elle acquiesce « Oui, vous devez le sentir hormonalement ».

Elle propose d’avancer l’échographie de comparaison à vendredi plutôt que lundi sans doute pour me soulager.

Mais l’interne est stricte « Sinon on pourra pas être certains de notre diagnostic ».

La chef de service répond « Oui, je voulais aider mais ma collègue a raison, on a besoin de plus de recul pour être certains ».

L’interne propose de m’arrêter pour une semaine. L’attente commence. Voici le récit des pensées qui m’ont traversées :

MARDI

J’écris ces dernières lignes et nous sommes mardi. Les saignements ont stoppés. Je ne sais pas quoi penser. Je me déchire entre l’envie d’espérer et la peur d’y croire.

J’ai peur de me faire mal.

Ce qui me ressemble le moins : je n’ai pas envie d’en parler.

Je n’ai pas envie d’appeler qui que ça soit pour évoquer ce qu’il se passe.

On avait prévu de surprendre nos amis et famille belge de cette annonce. Eh bien maintenant j’ai la sensation de gâcher la fête.

Je préfère garder tout ça pour moi. Ne pas l’expliquer à mes collègues qui doivent être inquiètes de recevoir un arrêt de travail sans explications de ma part.

J’ai envie de calme de silence. Et d’attendre.

MERCREDI

On est mercredi, il est 4 h00 du matin, je suis convaincue que je vais juste me rendormir.

Mais non, mes pensées vont dans tous les sens.

Je ne sais pas. Je ne sais pas si cette grossesse va allé jusqu’au bout, si elle est saine. Je ne sais pas si je dois dire au revoir ou continuer d’espérer.

Je continue d’avoir des saignements. Mais pas suffisamment pour dire que le processus est en cours.

Je me tourne et retourne. Je cherche le contact avec mon mec, mais il dort. Je cherche quelque chose à faire.

Qu’est-ce que je pourrais faire pour aider cette grossesse ?

Est-ce que je dois inviter l’enfant à quitter mon utérus ? L’encourager à se developper ?

J’ai encore retourné la chose dans tous les sens mais il est impossible que nous ayons fait un enfant après la date que je pense d’ovulation.

J’ai envie de croire au miracle mais je ne suis pas idiote.

Je me sens seule. Encore plus seule parce que j’ai pas envie d’en parler.

J’ai pas envie d’en parler avec une amie enceinte.

Pas envie d’en parler avec quelqu’un qui n’est jamais passé par là.

Pas envie d’en parler avec quelqu’un qui n’a jamais porté d’enfant.

Pas envie d’en parler et qu’on me fasse comprendre que mon émotion est trop grande par rapport à cet être si petit.

J’ai envie de pleurer pendant encore 6 jours.

D’ailleurs je pleure et je réveille mon mec qui me dit « c’est pas fini mon amour, ça va aller »

Je sais qu’il pense au grand futur, mais moi je suis dans le petit futur ou le grand présent. Et là, actuellement, j’ai mal.

Mal de pas savoir.

J’ai envie que la grossesse se finisse maintenant parce que je saurai que c’est fini.

De toute façon, espérer pour quoi ? Je sens que j’ai mal aux ventre, comme si j’allais avoir mes règles. Je sais que ça va venir. Si ça ne vient pas, alors j’aurais juste la sensation de ne pas connaître mon corps.

Il est 12h00 je n’ai pas envie d’aller au toilette. Je sais ce que je vais y trouver. Je sais ce qu’il va se passer.

C’est la fin de l’espoir. Cette fois c’est sure, je ne suis pas folle.

Je m’essuie et c’est très réel. Je suis en train de perdre cette grossesse. Elle m’échappe. Ce bébé ne veut pas de nous, de moi.

Je voulais tellement de ce bébé. Je suis convaincue que c’était un garçon. Je lui avait trouvé un si joli prénom, un prénom qui voulait tout dire.

Mais ce n’est pas notre bébé. C’est un bébé de l’univers, une âme de passage qui ne veut pas rester.

J’ai senti qu’il y a un moment que cette âme ne me parlait plus la nuit.

J’ai senti depuis le début que cette âme n’était pas là pour naître, mais juste pour obtenir un petit goût de la vie sur terre.

Peut-être pour me punir ? Parce que j’ai moi aussi fait du mal aux autres.

Je cherche toute la force en moi pour ne pas m’effondrer. Pour rester forte pour ma fille, pour mon amoureux qui m’aime tant.

Je cherche en moi la femme qui aura deux enfants et qui pensera à moi avec nostalgie et qui je le sais m’envoie tout l’espoir du monde.

Je cherche en moi la grand-mère qui materne les bébés des autres peut-être même ceux de ses enfants.

Je cherche en moi ces versions de moi qui n’existe pas encore mais qui compte sur moi pour garder le cap vers cette envie avant tout d’aimer.

Je cherche une raison à tout ça ? Est-ce parce que je n’aurais pas pu accoucher à la maison ? Est-ce que c’est parce que c’est trop tôt ?

Je pense a ces femmes, ma mère, mes belles-mères, mes amies qui elles aussi sont passé par là et qui me disent qu’elles ne se souviennent plus.

Comme on oublie les contractions qui nous ont pourtant déchiré le bide en deux.

Je pense à toutes celles qui le vivent en silence et je les envies. J’aimerais ne jamais le dire à personne, pas même à mon mec, juste moi et mon utérus qui se contracte sous la douleur.

Je voudrais qu’il soit déjà parti. De mon ventre. Qu’il puisse être à nouveau vide, pour se remplir à nouveau. La patience ne fait pas partie de mes compétences.

Je pense à ce qu’il va arriver ensuite, la douleur intense physique. Je sais qu’elle va venir s’installer silencieusement pour vider mon ventre de ce petit être qui ne sera qu’une envie, un désir d’amour.

Celui dont tout le monde se souviendra comme de la fausse couche. Ma fausse couche.

Parce que j’ai tout faux.

Je suis tellement reconnaissante d’avoir déjà enfanté.

16h00

ça y est, j’ai expulsé ce petit être. Je le sais, je l’ai tenu dans mes mains. adieu l’espoir.
Je l’ai tenu dans mes mains, je l’ai lavé sous l’eau. j’ai regardé avec mes yeux mais j’ai n’ai rien vu.

J’ai le temps d’un instant déposé LUI sur un morceau de carton pour le reprendre correctement dans mes mains et je suis allé faire un trou dans un pot de fleurs. Pour le garder près de nous.

Je l’ai enterré.

Je regarde ensuite le carton et J’hallucine. Le sang forme le dessin parfait d’un utérus.

Mais maintenant je peux lui dire au revoir.

Jeudi

Je continue d’avoir des crampes très douloureuses. J’ai pris une douche bien chaude pour aider la douleur.

Je sais qu’il faudrait que je marche comme pour un accouchement mais je n’arrive pas à sortir de chez moi.

Je reçois encore de l’espoir de certains proches, comme je les comprends, j’aimerais aussi avoir de l’espoir mais je n’arrive pas à ignorer ce qu’il se passe a l’intérieur de moi.

Je me vide d’espoir.

Mon mec me demande quand est-ce qu’on prend nos vacances cet été.

Je ne sais pas, j’allais avoir un bébé à la base cet été. La je ne vais rien avoir.

Je suis en colère.

VENDREDI

On décide d’aller à trois à la mer. J’ai besoin de regarder loin, de perdre mon regard dans la beauté de la nature.

Sur la route, notre fille dort et on parle à deux, de ce que l’on ressent, de ce qu’on a envie de vivre à deux. On parle un peu de la suite, mais on garde en tête que ce n’est pas maintenant.

Il me dit de prendre le temps et qu’il veut être fort pour moi, pour m’accompagner. Il dit qu’il ne ressent pas les choses de façon egale à moi parce qu’il ne ressent pas le bouleversement hormonal par lequel je passe. Mais qu’il avait déjà l’impression que ce bébé était avec nous.

SAMEDI

On part se promener à trois, c’est sport. Notre fille en plein dans ses 2 ans, vit des roller coster d’émotions. On accompagne. Alors même qu’on aurait tous les deux envies de tout balancer.

Puis on rigole, « Imagine avec 2 ».

On finit par trouver la voie de la quiétude. Notre fille s’apaise et on se balade, on finit par trouver une pleine de jeux.

A force de prévenir tout le monde de ce qui nous arrive, on finit par prendre des pauses ou de demander à nos proches de relayer l’information pour nous éviter de répéter tout le temps que j’ai fait une fausse couche.

Dans tous ça, on avait pensé appeler la soeur de mon mec mais on arrivait à se faire appeler par autre chose.

Spontanément, mon mec sort son téléphone et l’appelle. Sans s’en rendre compte il parle fort et explique tout à sa soeur. Je regarde autour terrifiée que quelqu’un entende. Puis je me dit qu’ils entendent tout, forcément.

J’ai envie d’hurler. « non, ça n’est pas arrivé tout ça » « Ce n’était pas moi ».

Je sais que mon cerveau me protège. Mais j’en souffre.

DIMANCHE

On part sur la plage, se promener. Notre fille ne supporte absolument pas le froid malgré 17 couches. On doit donc vite rentrer.

Je suis tellement heureuse des quelques mots qu’on a échangé à ce moment-là avec mon mec.

On était d’accord de laisser se souvenir ici et de revenir régulièrement pour y penser à nouveau.

LUNDI

Je vous passe la violence d’un échange téléphonique avec l’une des personne du secrétariat mais j’ai aussi compris plus tard dans la journée que c’était la même personne qui m’a dit « C’est souvent pas grand chose ».

A cette personne je dis, forme-toi pour le bien des patientes et surtout quand on travaille aux urgences gynécologiques.

J’ai ensuite eu la chance de retrouver la même gynécologue interne. Elle a été tellement douce et patiente.

Elle a de nouveau dû faire appel à sa supérieure (une autre que la première fois) et encore une fois, ce n’était pas le même rythme. Ca rentre, ça part.

Toutes les questions que j’ai posées c’étaient des questions qui cherchaient à savoir si c’était de ma faute.

Et à chaque réponse elle me répétait « Ce n’est pas de votre faute ».

Et puis, elle me répondait entièrement à ma question. Elle ne m’a pas prise pour une débile et me donnait vraiment des réponses complètes.

Si j’ai eu de la chance, c’est d’avoir croisé cette docteur plutôt qu’un autre.

Elle m’a proposé de m’arrêter. J’ai été soulagée.

CONCLUSION

J’écris conclusion parce que je ne sais pas quoi écrire d’autres.

Conclusion : les personnes qui nous entourent se révèlent dans ces moments difficiles, en bien ou en mal. J’ai eu des révélations et des rappel à la réalité.

J’aime ma vie, ma famille, mes amis.

J’aime vivre la vie. Et j’ai écouté un podcast dans lequel l’un des invités raconte « Chaque événement en bien ou en mal me rappel que je suis en vie, et j’essaye toujours de tourner ça en bien ».

Mon mec et moi on se considère comme des optimistes d’ailleurs au travail, je reçois souvent la remarque que je suis parfois TROP optimiste.

Je vous promets ceci, maintenant que vous savez que l’on veut un deuxième enfant, et au vu du soutient extraordinaire que j’ai reçu, je vous tiendrai informé de la suite.

D’ailleurs, la suite, c’est 1) avoir mes règles pour nettoyer mon utérus 2) pratiquer le yoni steam pour accélérer ce nettoyage 3) Tomber vite enceinte après (parce que je suis pas patiente) 4) aller voir un psy spécialiste de l’EMDR pour passer le cap de cette expérience.

Au revoir mon petit chevalier.

Cet article a 0 commentaires

  1. Montero

    Très beau récit, tu as eu le courage de poser tes douleurs et angoisses et tu as ma plus grande admiration. Je ne sais pas si bcp de gens l’aurait fait. Maman également, je ne peux qu’imaginer la douleur que tu as pu ressentir. Je vous souhaite tout le Bon du monde et qu’un petit être vienne vous combler d’amour.

  2. Ruel

    J’ai bcp aimé lire ce récit
    2 parcours PMA avec beaucoup émotions diverses et variées ! Je peux comprendre ce que tu as vécu, 1 fausse couche et 1 IMG.je te souhaite une belle futur grossesse 🥰

  3. Duflos

    Bon courage à vous pour cette épreuve. Je pense que vos mots aideront d’autres mamans .. Bonne chance pour la suite 🤞🏻

  4. floriane saint leger

    Une douce pensée pour cette petite Âme, ce petit chevalier de passage 🤍
    Au delà du ressenti hormonal c’est une connexion intense vers ces petits etres qui nous habitent.. Il n’y a rien de faux ou de moins important.. ce n’est pas la durée qui fait une réalité mais la place qu’on y laisse dans notre coeur ♥️ Ce n’est pas de ta faute.. non la nature n’est pas toujours bien faite, la nature est parfois cruelle .. perdre une petite âme peu importe son âge ça ne devrait jamais arriver .. Je t’envoie à toi, ta moitié, ta meuf sûre bébé H et ton utérus, toutes les meilleures ondes pleines d’amour et de bonnes énergies pour avancer vers cette nouvelle aventure Amour amour amour 🫶🏻

  5. Isabeau

    Superbe récit , et quelle thérapie que l’écriture. J’ai envie d’être optimiste également pour vous ☺️

  6. Laurence

    Ton témoignage est si authentique. Maintenant on connaît tous un peu Petit Chevalier, ce merveilleux petit être de passage. Le mot « passage » que tu as choisi est d’ailleurs très fort et plein de signification. Je te souhaite, à toi et ta famille, que le passage vers un grand futur se fasse en douceur et vous emmène vers un grand bonheur.
    Pleins de courage !

    1. Clerx

      Véronique tu écris très bien … tu as un don pour ça. j ai tout lu ayant moi même fait une fausse couche à 40 ans le jour de Noël … je vous avais tous envoyé à la fête de noël dans ma famille pour ne pas vous gâcher cette fête … moi j’étais à l’hôpital et cette fausse couche s est passée dans les toilettes … un peu plus d’un mois… le gynécologue m’a dit que c’était parce que le futur bébé n’était pas viable d’où cette fausse couche. La prochaine sera la bonne.

  7. Pamp.

    Bonjour
    Merci pour ton récit, Crest important de témoigner en effet pour celles qui vivent la même choses . C’est arrivé à une amie proche, as-tu le recul pour savoir ce qui t’aurait fait du bien à entendre, vivre, faire etc ? J’aimerai l’accompagner au mieux, j’ai peur d’être maladroite.
    D’avance merci
    Pamp.

    1. Aimer Maman Mail

      J’ai aimé qu’on m’écoute sans attendre des choses de moi.
      J’ai aimé qu’on m’appelle pour me demander comment ça va.
      J’ai aimé qu’on me laisse tranquille quand j’en avais besoin.
      J’ai aimé me sentir aimé parce que j’ai vu qu’on s’inquiétait pour moi.

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