Régression du sommeil : pourquoi ton bébé ne dort plus

Je suis enceinte de mon deuxième bébé, et formée à la physiologie du sommeil, je sais que l’on passe par la regression de sommeil.
Vous pensez peut-être : “Sa fille doit dormir parfaitement tous les soirs.”

Eh bien… non.

Et toutes les personnes honnêtes qui accompagnent le sommeil des enfants de manière physiologique vous le diront :
leurs enfants aussi ont des nuits pourries de temps en temps.

Aujourd’hui, j’ai envie de vous raconter la pire régression de sommeil que j’ai vécue avec ma fille.

Les vacances : le début de la régression

Nous étions partis en vacances, et comme beaucoup de familles, nous n’avons pas pu respecter totalement son rythme.
Ce n’est pas faute d’avoir essayé de la coucher à son heure habituelle, mais simplement parce que le lieu, le lit, les repères étaient différents.

Au retour, les choses se sont compliquées : ma fille ne voulait plus du tout être couchée par son père.
Problématique, surtout enceinte, fatiguée, et avec une patience très relative.

Les soirées sont vite devenues intenses. Et pour être honnête, notre fille était intense :
à la moindre contrariété, le moindre non, c’était la crise XXL.

Rien d’anormal à 2 ans et demi :

  • elle grandit,

  • elle sent l’arrivée du bébé,

  • et la fatigue accumulée des vacances n’a rien arrangé.

Nous avons tenu une semaine dans des conditions… disons-le, atroces.
Des couchers interminables, des pleurs, et parfois, la seule solution : que je l’endorme moi-même.

D’ailleurs cela fait depuis ses 1 an que je ne lui donne plus le sein la nuit, si tu le souhaites tu peux en apprendre plus dans la préparation « sommeil bambin, vers l’arrêt des tétées nocturnes » 

Quelles sont les régressions du sommeil du bébé allaité ?

1. Les régressions liées aux maladies

C’est la plus classique.
Quand un enfant est malade, qu’il a de la fièvre ou qu’il fait ses dents, son sommeil est naturellement perturbé.

Si ma fille a de la température, elle veut dormir avec moi.
Et vous savez quoi ? C’est normal.
Moi aussi, quand je suis malade, j’ai besoin qu’on me rassure, qu’on me tienne la main.

Je choisis donc d’accompagner ces nuits, en sachant qu’elles ne dureront pas plus de 1 à 2 jours.
Cela me permet aussi de surveiller son état, sa température, et d’ajuster si besoin son traitement.

💡 Ces régressions passent vite… sauf si on oublie ensuite de reprendre les habitudes qui nous conviennent.

2. Les régressions liées au développement

Ce sont les plus inévitables, mais aussi les plus fascinantes.

À 4 mois, 8 mois, 12 mois, puis vers 2 à 3 ans,
le sommeil de l’enfant change de structure :
il apprend à enchaîner différemment ses cycles (sommeil lent, profond, paradoxal…).

C’est aussi à ces périodes qu’on observe de grands bouleversements :

  • l’apprentissage de la marche,

  • le langage,

  • la propreté,

  • les premiers cauchemars.

Ces progrès cognitifs et moteurs s’accompagnent souvent de réveils plus fréquents :
le cerveau travaille, même la nuit.

3. Les régressions liées à l’environnement

Un déménagement, une séparation, un changement de mode de garde,
ou… l’arrivée d’un petit frère ou d’une petite sœur.

Tout changement dans l’environnement peut faire ressurgir un besoin de sécurité.
Et la nuit est souvent le moment où ces insécurités s’expriment le plus fort.

Comment réagir pendant une régression du sommeil ?

  1. Rester fidèle aux habitudes qui fonctionnaient avant.
    Même si vous devez momentanément accompagner plus votre enfant, gardez le même cadre.

  2. Maintenir un environnement sécurisant.
    Lumière douce, rituel constant, ton calme : la stabilité rassure.

  3. Ne pas “tout changer” sous prétexte que c’est la crise.
    Revenir à la normalité se fera naturellement si les repères sont cohérents.

De mon côté, j’ai accepté d’endormir ma fille quelques soirs,
mais sans jamais abandonner notre objectif familial :
qu’elle s’endorme aussi avec son père, dans sa chambre, en toute sécurité.

Et aujourd’hui, c’est à nouveau le cas.

Le message que je veux vous laisser

Les régressions de sommeil sont normales, inévitables et même nécessaires.
Elles témoignent d’un développement sain et d’un besoin d’adaptation.

Mais elles ne sont pas une fatalité.
Avec du cadre, de la cohérence et beaucoup de bienveillance,
les choses reviennent toujours à la normale.

Et si vous traversez une période difficile,
si les couchers sont devenus un combat ou que vous sentez l’épuisement s’installer,
sachez que vous n’avez pas à gérer ça seule.

Je propose des accompagnements personnalisés autour du sommeil du bébé et du bambin allaité,
pour vous aider à retrouver des soirées apaisées, sans renoncer à la douceur.

👉 Prendre rendez-vous pour un accompagnement sommeil

Laisser un commentaire