Je suis enceinte de mon 2 eme bébé et je suis formée à la physiologie du sommeil. Vous pensez peut-être « sa fille doit dormir parfaitement tous les soirs ».
Eh bien c’est faux.
Et toutes les personnes honnête qui accompagne de façon physiologique le sommeil de leurs enfants vous diront aussi que leur enfant font encore des nuits pourries de temps en temps.
Je vais maintenant vous raconter sans doute la pire régression de sommeil de ma fille. Nous sommes partis en vacances et il faut dire que nous n’avons pas pu respecter son rythme de sommeil. Ce n’est pas faute de lui avoir proposer de se coucher à l’heure habituelle, mais simplement parce qu’elle ne se retrouvait pas dans l’endroit où nous dormions.
Nous sommes rentrés et ma fille ne voulait plus du tout être couchée par son père, ce qui est problématique parce qu’étant enceinte, je n’ai pas la patience ni le courage de le faire. Je l’ai fait la première nuit parce que je savais qu’elle était épuisée d’avoir autant vagabondé sans suffisamment de sommeil, mais il n’était pas question que cela redevienne une habitude.
Les soirées suivantes ont été intense, d’ailleurs pour être parfaitement honnête, notre fille était intense. A la moindre contrariété, le moindre « non » de notre part, la moindre de chose qui ne tournait pas comme elle l’avait décidé : ça partait en crise de l’espace à base de « WAHAHAAAAAA ».
On SAIT que notre fille passe par une étape difficile par le simple fait qu’elle a 2 ans et demi, ensuite, l’arrivée du bébé c’est aussi un cataclysme pour elle et enfin la fatigue accumulée des vacances n’a rien arrangé.
On a tenu une semaine dans des conditions de vie atroce. Des couchers à rallonge avec parfois l’obligation pour moi d’endormir notre fille parce qu’il était vraiment trop tard.
Aujourd’hui, j’ose vous dire que cette période de régression est passée, tout en étant consciente que cela peut revenir.
Je vais vous expliquer pourquoi cela ne m’inquiète jamais et comment je solutionne le problème.
Les maladies
Une des premières régression que l’on constatera chez TOUS les enfants ce sont les régressions liées aux maladies ou des douleurs comme les dents.
Si ma fille a de la température, c’est obligée qu’elle ne voudra pas dormir seule et voudra être dans mon lit. Donc ce sont des nuits où je prends sur moi de l’accompagner et vous savez pourquoi ? Parce que moi-même quand je suis malade j’aime qu’on me soutienne.
Si je vomis ou que j’ai de la fièvre, j’aime qu’on me rassure et qu’on me caresse les cheveux.
Bref. J’assume avec elle sa maladie et j’accepte que ça ne dure pas plus de 1 a 2 nuits. En plus, je me sens rassurée parce que je vérifie aussi que si elle a de la température, elle reste raisonnable et je peux juger nécessaire de lui redonner du Doliprane ou non.
Lors d’une régression liée aux maladies, le retour aux bonnes habitudes est généralement assez facile. Sauf, si on se laisse allé à ne plus proposer les habitudes que l’on souhaitait avoir.
Les maladies
Une des premières régression que l’on constatera chez TOUS les enfants ce sont les régressions liées aux maladies ou des douleurs comme les dents.
Si ma fille a de la température, c’est obligée qu’elle ne voudra pas dormir seule et voudra être dans mon lit. Donc ce sont des nuits où je prends sur moi de l’accompagner et vous savez pourquoi ? Parce que moi-même quand je suis malade j’aime qu’on me soutienne.
Si je vomis ou que j’ai de la fièvre, j’aime qu’on me rassure et qu’on me caresse les cheveux.
Bref. J’assume avec elle sa maladie et j’accepte que ça ne dure pas plus de 1 a 2 nuits. En plus, je me sens rassurée parce que je vérifie aussi que si elle a de la température, elle reste raisonnable et je peux juger nécessaire de lui redonner du Doliprane ou non.
Lors d’une régression liée aux maladies, le retour aux bonnes habitudes est généralement assez facile. Sauf, si on se laisse allé à ne plus proposer les habitudes que l’on souhaitait avoir.
Les régressions liées aux développement
Les autres « inévitables » régressions, votre bébé va grandir « youhou » et en grandissant il va vivre des perturbations dans son sommeil qui sont physiologique et attendues « pas wouhou ».
Vers 4 mois, entre 6 et 9 mois, à 12 mois et entre 3 et 4 ans, la structure du sommeil change. C’est à dire que l’ordre dans lequel votre bébé va dormir endormissement, sommeil lent, sommeil profond, sommeil paradoxal,… va prendre une forme différente à chacune de ces régressions.
C’est aussi à ce moment-là que l’on constate qu’il y a de nouvelles choses à mettre en place pour améliorer le sommeil du bébé.
Ces régressions sont également liées à des développements moteurs comme la marche, le Language, la propreté…
Les régressions liées à l’environnement.
Vous déménagez, vous vous séparez, il y a plus de tension à la maison ou au mode de garde, vous allez avoir un … autre enfant !!
Bref. L’environnement change et bébé a besoin de vérifier que dans ce nouvel environnement qu’il est toujours en sécurité.
Que faire en cas de régression ?
- Maintenir les habitudes qui nous correspondent.
- Continuer de maintenir un environnement sécuritaire
- Ne pas se laisser aller à oublier les habitudes qui nous convenaient…
Même si j’ai accompagné certains endormissements parce que c’est OK, de s’adapter et de respecter aussi les besoins de son enfant, je n’ai pas oublié mes besoins et ce qui convient dans notre famille.
On a continuer de proposer à notre fille de se coucher avec son papa, on a insisté pour qu’elle comprenne à quel point c’est important pour nous.
Maintenant que la régression est passée, notre fille part se coucher avec son papa et dort la nuit dans sa chambre.
Si tu as besoin d’être accompagnée dans le sommeil de ton bébé, je t’invite à prendre rendez-vous.